Les employés des résidences privées manifestent pour un meilleur salaire

Les employés des résidences privées manifestent pour un meilleur salaire

MANIFESTATION. Les employés des résidences privées de Chartwell L’Ermitage et Bousquet ont demandé un salaire minimum de 15 $ de l’heure à leur employeur, vendredi, entre 12 h et 13 h.

Ces employés de Drummondville se sont joints à 4000 collègues répartis dans une cinquantaine de résidences privées à travers de la Québec.

Ils exigent de meilleures conditions de travail. «La population vieillit et il y a de plus en plus de besoins. (Cette augmentation salariale) est largement méritée parce qu’on prend soin de nos aînés, que ce soit dans la qualité des repas ou dans la propreté de leur environnement», indique la représentante régionale du Syndicat québécois des employées et employés de service (SQEES), Lynda Michaud.

La moyenne des salaires dans les résidences privées est de 12,50 $ de l’heure au Québec.

Les employés des résidences privées ont parfois aucun ou un seul congé de maladie par année, ce qui est insuffisant, selon Mme Michaud. Le SQEES réclame au moins cinq jours pour des congés maladie. «Avec le travail qu’on fait, les gens sont épuisés par la charge de travail. On demande une réorganisation pour que les gens cessent d’avoir des surcharges de travail.»

Cette manifestation était la première du SQEES, mais déjà les employés se mobilisaient à l’intérieur des résidences en portant des macarons ou des chandails revendicateurs. Elle n’a pas perturbé les services offerts aux aînés, puisque les employés manifestaient sur l’heure du dîner. «Nous sommes toujours en mesure de bien desservir notre communauté de résidents ainsi que leurs familles», précise la vice-présidente des services opérationnels pour Chartwell Québec, Marie-France Lemay.

Les négociations sont commencées entre les employés et la direction des centres d’hébergement Chartwell L’Ermitage et Bousquet. «Il est important pour nous de négocier afin d’offrir une rémunération qui est équitable, concurrentielle et reflète les aptitudes et les compétences de nos employés, affirme Mme Lemay. Nous devons également tenir compte de l’équilibre des frais assumés par nos résidents, soit les baux et les services offerts.»

Si elles piétinent, les employés n’écartent pas la possibilité de faire des journées de grève. Le SQEES consulte d’ailleurs ses membres pour obtenir les mandats de grève.

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